La grande différence pour les écrivain·es qui souhaitent publier

Il existe beaucoup de maisons d’édition, seulement elles se divisent en deux grandes catégories : celles à compte d’éditeur et celles à compte d’auteur.

Maison d’édition à compte d’éditeur

Ce qu’on entend par maison d’édition classique. Vous envoyez votre manuscrit, s’il est retenu vous bénéficiez de relectures et de corrections. Puis elle s’occupe du marketing, de l’impression, tout ce travail souvent trop conséquent pour un·e petit·e auteur·ice. À la fin, vous percevez entre 5 et 15% des ventes. C’est peu, pourtant c’est la réalité. Un contrat vous lie avec cette maison, le plus souvent il s’agit de clauses sur les droits d’auteur. La maison d’édition peut aussi demander par exemple que votre prochain livre, dans leur ligne éditoriale ou non, leur soit d’abord présenté, sans pour autant interdire de l’envoyer à d’autres dans l’éventualité où elle le rejette. Les contrats sont bien sûr à étudier et à adapter.

Maison d’édition à compte d’auteur

Quelque part proche de l’autoédition, ces maisons d’édition ne fonctionnent pas de la même façon que les précédentes. Elles sont d’ailleurs plutôt mal vues en France parce que l’auteur·ice doit investir, souvent des sommes conséquentes, pour l’édition de son livre. C’est exact, dans ce cas ce n’est pas vraiment un éditeur qui choisit votre livre, vous payez des frais pour la correction, le marketing, et dans plusieurs cas, la maison demande que l’auteur·ice achète lui ou elle-même un certain nombre de copies.

Si ces maisons-là suscitent de la méfiance, c’est parce qu’il semblerait que les manuscrits ne soient pas sérieusement lus avant d’être acceptés. Ça ne veut pas dire que les auteur·ices publié·es en maison d’édition à compte d’auteur ne sont pas légitimes, les exemples d’auteur·ices connus et à succès ayant eu recours à ce moyen sont plus nombreux qu’on le croit. Faites simplement attention et trouvez des maisons d’édition fiables dont le but est d’accompagner des artistes plutôt que de les exploiter. De plus, ces maisons peuvent aussi faire signer des contrats, donc comme avec les maisons à compte d’éditeur, il faut être attentif·ve aux clauses et s’assurer que les termes soient acceptables pour toustes et légaux.

Voilà pour les maisons d’édition à compte d’éditeur et à compte d’auteur. Pas d’inquiétudes, internet regorge d’informations sur les différentes maisons et la légalité autour !