L’écrivain fantôme

Celui qu’on ne voit pas, mais qui est là.

Aussi appelé prête-plume, ou en anglais ghostwriter, c’est un métier qui remonte à loin.

Qu’est-ce que c’est en fait ? C’est quand une personne a une idée et fait appel à une autre pour en faire un livre, une chanson, une pièce. C’est l’écrivain fantôme qui va mener le projet à terme et c’est le nom d’un autre qui apparaitra dessus. Les deux appellations sont pour le moins pertinentes, l’écrivain fantôme utilise sa plume, la met au service d’une idée, et se rend invisible.

Le ghostwriting touche beaucoup de genres, le plus évident est l’autobiographie, mais c’est loin d’être le seul, pourquoi ? Parce que tout le monde n’a pas le temps d’écrire, et encore moins le temps d’aiguiser ses compétences rédactionnelles, ni même l’envie. Et là on rejoint l’écrivain public, non ?

C’est tout le principe du métier, de ne pas être vu, mais n’ayez crainte, les écrivains fantômes sont généralement très bien rémunérés. C’est un métier reconnu, malgré qu’il se fasse dans l’ombre.

Les exemples les plus évidents de cette profession, sont les célébrités qui y font appel pour publier des récits de vie ou des autobiographies, comme Jacques Chirac, ou plus récemment Millie Bobby Brown. Il est aussi possible d’avoir recours à un écrivain fantôme pour de l’écriture créative, comme l’ont fait Tom Clancy et Alexandre Dumas par exemple.

Donc pour finir, l’écrivain fantôme, c’est un métier qui date, un métier qui perdure, indispensable pour certains, et méconnu des masses. Parce qu’on n’a pas le temps d’être excellent en tout, et que parfois, c’est plus simple de demander de l’aide à ceux qui peuvent la fournir.

PS : En français, l’appellation « nègre littéraire » n’a pour moi pas sa place, j’encourage donc à utiliser les termes écrivain fantôme et prête-plume.